Joyeux Noël !
Aurions-nous fait un four avec l'article d'hier et ses anti-rubriques ?
Peut-être êtes-vous tous en train de faire votre valise pour partir en vacances ? Coucou Nicolas, mon petit cousin des alpages, je te salue au passage !
Ne nous décourageons pas.
Nous traversons le Morvan à pied, nous faisons entre 15 et 20 kms par jour avec un dénivelé plutôt significatif, et même tout à fait spectaculaire évidemment, si on compare aux étapes du canal,(720 m aujourd'hui).
Nous vous présentons donc aujourd'hui le Morvan dans son essence :
Nous sommes arrivés à Planchez au mois de novembre, presque la saison des sapins...
Nous sommes repartis ce matin au mois de juillet, dans une forêt...de sapins !
Entre les sapins... des sapins !
Et derrière les sapins... des sapins !
Mais si vous observez bien, ce ne sont pas les mêmes...
Des sapins de toutes les tailles !
Nous avons aussi trouvé en chemin plein de framboises sauvages et les premières mûres...
"L'été construit les espoirs qui résistent au soleil !"
Attention, dans le Morvan, il ne faut pas confondre
un galvacher avec un claquebitou !
Le claquebitou est un fromage blanc caillé de chèvre produit en Bourgogne mélangé avec de l'ail et des fines herbes.
Alors que le galvacher est un homme qui savait conduire les boeufs pour le débardage du bois dans la forêt et autres travaux de charroi.
Plus sérieux. Il y a cent ans, c'était la guerre de 14.
...où est mort Raoul, le grand-père maternel de mon père.
Petite histoire de mon arrière-arrière-grand'-mère...morvandelle.
La demoiselle Tardivon, fille d'un restaurateur de Quarré-les-Tombes (dans le Morvan !) fut séduite par Frédéric Caquereau. Elle eut deux fils, Pierre et Raoul mais eu beaucoup à pleurer de ce mari qui finit par disparaître un jour en "allant acheter des allumettes"...???
Pierre et Raoul épousèrent Armine et Juliette, deux soeurs montées à Paris de la ferme de la Toise à Pray (Loir-et-Cher), lieu que j'ai bien connu.
Raoul, appelé en 16, est mort en Juin 18 dans l'Oise, laissant sa veuve aimée Juliette seule avec sa fille unique de 13 ans, Lucienne, la mère de mon père.
Aujourd'hui nous avons vu 160 noms sur le monument au morts de Anost et ce petit mot placardé dans la campagne.
Voir le film "Joyeux Noël" de Christian Carion, qui raconte la trêve de Noël 14 sur le front.
LA RUBRIQUE D'ERIC
Vu sur le chemin...